En Modèle Réduit: WEEK-END à ROME en Fiat 500 F (1er partie de la trilogie)

E.M.R. a le plaisir de vous présenter la première Fiat 500 d'une future trilogie.

La 500F de la marque Tamiya à l'échelle 1/24

Voici la boîte du modèle, j'aime beaucoup ce style de présentation, qui dans le monde de la maquette s'intitule "Box Art"

La maquette est constituée, de deux grappes blanches, d'une grappe transparente et d'une grappe chromée. Vous trouvez aussi la caisse et quatre pneus d'une très belle finition.

Vous avez la possibilité de réaliser plusieurs déco de votre voiture.

Pour ma part je vais rester sobre, je vais choisir de mettre juste les bandes latérales tricolores sur la caisse.

Mais avant le montage de cette maquette, un peu d'histoire !

Pendant plus de 20 ans, de la fin des années 30 au milieu des années 50, de nombreux constructeurs automobiles européens produisent des véhicules peu onéreux, destinés à une clientèle très large. Ces voitures "populaires" étaient à la portée de tous et étaient conçues pour répondre à tous les besoins. Elles remplaceraient les bicyclettes et les scooters. Après les fameuses Volkswagen allemandes et Citroen 2 CV française, la firme italienne Fiat présenta son modèle 500 ou "Cinquecento" en 1957.

Cette petite citadine ne possédait que le strict équipement nécessaire. Sa carrosserie compacte permettait aux passagers avant d'essuyer la buée sur la vitre arrière tout en restant assis. Son moteur deux cylindres en ligne refroidi par air avait moins de 500 cm cube de cylindrée et montrait les limites de sa puissance lors de l'ascension d'une côte. Néanmoins, grâce à son faible poids et à sa compacité, la 500 était très à l'aise en ville. Sa suspension ferme limitait le roulis en virage et la direction précise et directe, ainsi que le moteur à l'arrière donnaient des sensations "sportives". La Fiat 500 était conçue pour répondre à des besoins basiques mais les italiens se rendirent compte qu'elle était beaucoup plus que cela. La première voiture de la plupart d'entre eux fut une Fiat 500, une raison plus que suffisante pour mériter le surnom de "Machina di Popolo", "Voiture du Peuple" en Italien.

Source notice montage de la maquette

C'est au salon de Genève, en mars 1965, que Fiat dévoile la 500F. "F" et non pas "E" car la version "E" correspond à une finition "America" de la 500D.

La version "F" a fait dire aux critiques automobiles italiens que la Fiat Nuova 500 était arrivée à maturité. Elle reçoit des portes ouvrant contre le vent, un pare-brise agrandi, et tout l'intérieur sera revu avec un niveau de finition de bonne facture. Son moteur gagnera 1/2 ch qui porte la puissance à 18ch.

Le succès de cette version convaincra Fiat à poursuivre la carrière de la 500 et à lancer, en 1968, un modèle de luxe, la fameuse version "L".

Source Wiki mon ami !

Mais si vous souhaitez plus d'informations sur cette très belle petite voiture italienne, E.M.R. vous invite vivement à cliquer ICI.

Toutes les photos que vous pouvez voir dans mon article, sont prises en Macro, voir en Super-Macro.

Donc il peut apparaître certains défauts sur les photos, mais ils ne sont pas perceptibles à l'œil nu !!!

Si vous souhaitez agrandir une carte postale (photos)

- Un clic gauche sur celle-ci puis

un clic droit et "ouvrir l'image dans un nouvel onglet".

- Et dans ce nouvel onglet vous pourrez Zoomer.

Lorsque un mot est écrit en Gras vous pouvez cliquer sur ce mot et vous serez redirigé vers une page internet avec diverses informations.

Bonne visite.

Le moteur & la boîte de vitesse.

L'ensemble, moteur et boîte à vitesse est constitué de 11 pièces sur cette maquette.

Les pièces sont très bien détaillées.

La mise en peinture, réalisée au pinceau, est très basique. Les teintes sont le noir mat XF-1, noir satiné X-18 et l'alu mat XF-16.

La tête d'allumeur est peinte en rouge, et le bouchon d'huile moteur est doré.

Les collecteurs d'échappement et le silencieux sont peint en couleur acier X-10.

J'ai appliqué des jus de noir et de gris, ainsi qu'un brossage à sec du moteur.

1er montage à blanc du moteur sur le châssis.

Tout va bien, bon, c'est du Tamiya !

Pour donner un plus à ce montage, j'ai rajouté à ce bicylindre les fils d'allumage de couleur orange, entre la tête d'allumeur et les bougies.

Montage du moteur, des trains de roulement avant & arrière, sur le châssis.

L'ensemble de propulsion est collé sur le châssis.

J'ai rajouté le fil d'alimentation, entre la tête de l'allumeur et la bobine que j'ai réalisé en scratch. l'ensemble est collé au châssis qui est peint en noir satiné X-18.

Les jantes sont peintes en alu brillant X-11, puis les enjoliveurs sont collés sur les jantes. Pour finir, j'applique un jus noir sur celles-ci.

Les pneumatiques, de très bonnes qualités, sont mis en place sur les jantes.

Sous le châssis, vient, se positionner les diverses pièces, peintes en X-18, qui constituent le train arrière (cardans, bras de suspensions, les amortisseurs et moyeux des roues).

Les roues sont misent en places et collées, en portant une grande attention sur le fait qu'elles soient esthétiquement, bien perpendiculaire à l'ensemble.

Le train avant est peint, lui aussi, en noir satiné X-18.

Mise en place des roues avant. Avec toujours une grande attention sur la géométrie de celles-ci, et sur le fait que les 4 roues touchent bien le sol !

Voici, en vue éclatée et sous forme de dessin, la constitution d'une 500.

La mise en peinture et montage de l'habitacle et de la caisse sur le châssis.

La mise en peinture de la caisse s'est faite en deux étapes :

1ère étape, toutes les pièces qui sont dans la teinte de la carrosserie sont peintes en rouge X-7.

Nickel, tout va bien à bord !

Une 1ère couche de "Klir" pour avoir la brillance voulue, tout va toujours très bien Mme la Marquise.

Je peins en beige les sièges, les capotes et les panneaux de contre-portes. Sur les sièges avant j'applique du blanc mat XF-2 ainsi que sur les coutures des sièges.

Et voilà la grosse, mais très grosse boulette de 6 h du matin Grrrr !

J'ai voulu poser le premier décalque, avant de réaliser cette opération, je passe du MicroScale sur la partie concernée. Puis mise en place du décalque et celui-ci se fixe sur la maquette, littéralement collé sur la peinture !!! J'essaye de le déplacer pour bien le positionner avec, un pinceau humide ou un coton tige, et mauvaise surprise la caisse est littéralement décaper et le décalque ne bouge pas !!!

Pourquoi ???

Toute la journée, j'ai gambergé sur le pourquoi du comment. D'où vient le problème ? Ce n'est pas la première fois que j'applique un décalque sur de la peinture Tamiya avec une couche de Klir.

Au début, j'ai mis en cause la colle du décalque...Mais pas convaincu pour autant !

Mais revenons quelques phrases en arrière si vous le voulez-bien.

A quelle heure j'ai appliqué le décalque ? 6 h du matin, heure ou tout être humain à encore la tronche dans le c.. (ou le popotin).

La solution du problème, je l'ai trouvé en fin de journée, quand j'ai observé méthodiquement mon plan de travail.

J'avais utilisé dans la gamme MicroScale la ref MI-12 restore décalques, qui permet de restaurer les décalques (un rôle de vernis) en lieu et place de la ref MI-1, qui adoucit et augmente l'adhérence du décalque tout en pouvant le repositionner.

Voilà la raison de ma boulette, les deux flacons sont sérigraphiés en bleu, mais avec une typographie différente, et à 6 h du mat les yeux ne sont pas en face des trous !

2 ème étape, j'avais déjà en stock la version "Abarth", qui sera blanche, et j'envisageais de faire une 500 verte pour faire une future trilogie. Alors il ne me restaot plus qu'a acheter une 3 ème Fiat 500 pour récupérer la planche de décalque.

Donc j'ai effectué un décapage de la caisse, et une remise en peinture en rouge de cette dernière.

MORALITE: monter toujours une maquette quand tout est en ordre dans sa tête et non au réveil, avec la tronche dans le c.. !!!

Le montage, après cette boulette, reprend par un 1er montage à blanc de la caisse sur son châssis.

Pour agrémenter l'habitacle, je réalise des tapis de sol, dans le même ton que les sièges, à l'aide d'une feuille cartonnée qui a un aspect "Jute".

Pour les réaliser, j'ai d'abord fait un gabarit avec de la bande cache, j'ai collé cette dernière sur ma feuille cartonnée, puis j'ai découpé les feuilles pour avoir la forme adéquate. Ils sont collés avec de la colle blanche sur le plancher.

Je débute le montage de l'habitacle.

Je mets le décalque qui représente le compteur sur celui-ci, et je le colle sur la planche de bord, j'effectue une micro peinture sur les divers interrupteurs en alu et je peins en noir satiné le cendrier, avant de coller la colonne de direction, je colle le pédalier (la pièce est constituée de deux pédales, le frein et l'embrayage, pour l'accélérateur celui-ci est en relief sur la pièce du plancher). Je colle le siège avant droit, puis la console centrale sur laquelle j'ai peint en alu le frein à main et le levier de vitesse. Après avoir peint en blanc mat le volant, je viens le coller sur la colonne de direction.

Maintenant, je place le siège conducteur et la banquette arrière.

Vu la grosseur de la bête, dans cette configuration, elle me fait penser plutôt à un karting lol.

Je commence à coller les panneaux latéraux, d'abord celui de gauche puis celui de droite. Il est évident qu'avant cette opération, j'ai peint les trois petites poignées en alu et noir.

Après avoir appliqué les décalques latéraux, j'ai remis deux autres couches de Klir, et toujours au pinceau, ce produit quand il sèche se tend très bien et les éventuelles traces de pinceaux disparaissent.

Pour définir le tracer des caoutchoucs des portières, j'ai utilisé un stylo "encre de Chine" de la marque Faber-Castell de taille XS-0,1 noire. Dans le cas d'un malheureux dérapage, j'ai prévu une gomme blanche, de très bonnes qualité, de la marque Staedtler. Si ça dérape avec le stylo, un léger coup de gomme blanche et la trace noire disparaît !

Je tiens, vivement, à remercier mon ami maquettiste Nicolas pour m'avoir transmis ce tour de main.

Je colle le rétroviseur intérieur dans la caisse, et je passe à la mise en place des diverses pièces transparentes qui représentent les vitres latérales ainsi que le pare-brise et la lunette arrière. Pour cette opération, j'utilise, dans la gamme Revell, une colle spéciale pour pièces transparentes (à défaut la colle à bois, colle blanche fait aussi très bien l'affaire).

Sur le capot moteur, je colle la poignée d'ouverture et l'éclairage de plaque. Sur la gauche du capot, j'applique le transfert métal, j'ai choisi "Nuova 500", car pour cette maquette vous avez le choix avec "fiat 500".

Je place deux morceaux de bande cache pour solidariser le capot avec la caisse, cela va me permettre de pouvoir placer cet ensemble sur le châssis.

A l'avant, je place les optiques, ou à l'intérieur, j'ai mis une pointe de jaune pour représenter les ampoules. J'ai coller la calandre sur la caisse, mais avant cela j'ai appliqué le décalque représentent le logo de la firme italienne.

J'ai délicatement placé, en écartent légèrement les flancs de la caisse, la caisse sur le châssis. Au préalable bien sûr, j'ai appliqué des points de colle sur les parties préconisées par la notice.

Cette opération se déroule sans encombre, vraiment la qualité de la maquette du pays du soleil levant est au rendez-vous !

Avec cette maquette, vous avez la possibilité de la présenter capote ouverte ou capote fermée sans coller la pièce. Je vous laisse donc à votre libre choix, pour ma part capote ouverte me convient très bien.

A ce stade, j'arrive à la finition de la maquette, avec la mise en place des pare-chocs avant et arrière.

Je place les vitres sur les optiques, les deux essuie-glaces.

Je place les poignées d'ouvertures des portières.

Mise en place des différents feux directionnels, avant et arrière.

Cette première 500, va être présentée en principe, avec le capot ouvert.

Pour cela, il est fourni, deux plaques d'immatriculation, de tailles différentes, faut mettre la plaque d'immatriculation la plus petite pour permettre une certaine ouverture.

Je mets, pour toute sécurité, une tige en cuivre de 1 mm, pour tenir le capot ouvert et sans avoir à le coller à la caisse.

De cette manière, il m'est possible de la présenter capot ouvert ou fermé !